La chronique de ce mercredi est dédiée au troisième volet de la réflexion menée par le Pr. Carlos Moreno sur la résilience de la ville.
De retour à Paris et avec vous, chers lecteurs, à l’occasion de la Journée Mondiale de la Terre, après un long périple qui m’a mené de Paris à Kyoto puis à Medellin, suivi d’une excursion dans une zone de Colombie sinistrée suite à l’explosion d’un volcan (dont certaines images ont fait le tour du monde), je souhaite proposer aujourd’hui une troisième chronique (agrémentée de quelques photos) au sujet de la Ville, la Vie et la Résilience.
Depuis de nombreuses années déjà, j’ai l’intime conviction qu’il s’agit là d’un sujet majeur pour nos vies, que ce soit dans nos villes ou ailleurs. Dans notre monde fortement urbanisé et traversé par d’innombrables conditions de criticité, être en capacité de maintenir une continuité de services en temps de crise est plus qu’un défi : c’est un impératif absolu.
Dans l’un de mes derniers articles, je déclarais qu’il ne peut y avoir de résilience sans vision systémique. En ce qui concerne nos vies dans nos villes, la résilience doit aussi intégrer une approche socio-territoriale.
Car la résilience, ce n’est pas comment secourir mieux ou au plus vite ! C’est une manière de nous imprégner du monde dans lequel nous vivons, de cerner l’ensemble de nos conditions de vie – et c’est aussi connaître notre histoire, notre passé, le contexte, les évolutions et transformations qui ont eu lieu dans notre ville pour pouvoir nous projeter vers le futur et l’anticiper. Car la résilience n’est pas non plus une démarche prédictive… Il s’agit en fait d’analyser, d’étudier des scénarii, de peser la dynamique de leurs possibles évolutions, pour ensuite prendre des décisions ici et maintenant qui nous engagerons tous sur la suite, dans un devenir par définition toujours incertain.
J’ai consacré il y a peu un article au Working Group II du GIEC, qui a rendu son rapport à Yokohama il y a quelques semaines. Le Working Group III à son tour vient de rendre son rapport, le 13 avril dernier, à Berlin. Celui-ci dresse de nouveau un tableau soulignant la criticité de la situation à l’échelle planétaire. Les émissions de gaz à effet de serre ont augmenté de 2,2% entre 2000 et 2010 contre 0,4% en moyenne pour les trois décennies précédentes. Nous risquons avant 2030 d’atteindre le seuil de 2°C d’augmentation de la température globale, sur une trajectoire d’une hausse de 4°C avec des répercussions systémiques dramatiques pour l’ensemble de nos conditions de vie, comme j’ai pu déjà le dire à Kyoto lors de ma présentation.
Un rapport de synthèse sera rendu en octobre à Copenhague, mais déjà, nous savons que la route vers les négociations internationales de Paris en 2015 sur le Climat sera ardue. Jusqu’à présent, aucun accord mondial et contraignant n’a pu être atteint. La mission du WG III était de se pencher sur l’étude des politiques nationales et des solutions possibles, en vue de modifier substantiellement la trajectoire actuelle : efficacité énergétique, taxes carbone, soutien aux énergies non fossiles, gestion des terres agricoles, méthodes de capture du CO2, etc.
Le travail scientifique mené par le GIEC et exposé dans le rapport « d’atténuation » (mitigation en anglais), auquel ont participé 271 auteurs principaux et 235 auteurs contributeurs, indique que nous pouvons encore éviter ce seuil fatidique de dépassement de 2°C moyennant des changements radicaux dans la répartition des énergies, tout en s’astreignant à des limitations drastiques des émissions. Le rapport nous alerte sur la question cruciale des villes, qui sont contributrices à 70% des émissions de gaz à effet de serre, et qui, comme j’ai déjà pu l’écrire ici, continuent à croître – avec une superficie urbaine mondiale multipliée par 3 d’ici 2030.
Plus que jamais, il est temps que les villes hackent la technologie pour imposer une autre approche des économies d’émissions. Concevoir des villes résilientes, dans cette perspective, que j’appelle de tous mes vœux, de « transition urbaine », suppose en effet de proposer d’autres démarches pour se déplacer, pour entretenir nos bâtiments, pour se chauffer ou se refroidir – qui sont les 3 causes majeures des émissions en zones urbaines.
La technologie et les apports de la révolution numérique offrent dans cette nouvelle décennie du XXIème siècle une belle opportunité qui doit être mise au service de cette démarche de « transition urbaine » globale, transverse, systémique. Mais nous devons aussi, et c’est essentiel, tenir compte du caractère inégal de nos territoires et des conditions de vie. Il ne suffit plus de dire que l’équité et la justice sont nécessaires, il s’agit avant tout de se doter de véritables armes de transformation, en vue de créer des conditions de développement éradiquant les causes principales d’évolution de l’effet de serre.
Voilà pourquoi dans cette approche, la résilience constitue un élément crucial, permettant d’amorcer ici et maintenant les conditions du changement, tout en couvrant un large spectre des vulnérabilités, de plus en plus importantes, présentes et à venir. Ce sujet fut l’un des thèmes-clés du récent Forum Mondial Urbain de Medellin ; il y a été abordé à de multiples reprises, avec des sessions dédiées et des contributions venues du monde entier.
Donner aux villes les moyens de devenir « socialement inclusives, économiquement productives, durables, sûres et résilientes » est l’un des 12 grands thèmes retenus pour le Programme de développement durable d’après 2015.
Sommes-nous conscients, par exemple, que 80% des plus grandes villes au monde sont exposées à de sérieux dégâts du fait des séismes ? et que 60% d’entre elles sont exposées aux ondes de tempêtes et aux tsunamis ? Tandis que toutes doivent faire face aux changements climatiques dont j’ai parlé suite à la publication des rapports du GIEC ?
A quelques kilomètres de Medellin, au cœur de la zone de production du café si réputé de Colombie, j’ai eu la semaine dernière l’occasion de visiter des villes qui se sont bâties, pour certaines, à proximité d’anciens volcans (certains d’entre eux sont enneigés, mais de moins en moins, puisqu’en quelques décennies pratiquement la moitié des glaciers a fondu), pour d’autres, en bordure du puissant fleuve Magdalena (il s’agit en fait d’anciens villages de pécheurs, devenus des villes et zones urbaines).
Nous nous souvenons tous de l’explosion du volcan Nevado del Ruiz qui avait enseveli Armero en 1985, tuant 25 000 personnes pendant leur sommeil, et de ces images insoutenables du décès presque en direct d’Omayra, la jeune fille prisonnière de la boue qui ne put être sauvée.
Pour les habitants de la région, il ne s’agit pas là d’un lointain souvenir. Ils m’ont expliqué que la crue du fleuve, en période de fortes pluies, occasionne régulièrement des inondations très importantes. Dans certaines villes, on peut voir les traces de chacune de ces crues meurtrières, ainsi que les reconstructions de fortune que les habitants mettent en place, signe qu’aucune réflexion de fond n’est engagée sur les moyens de faire face à ces phénomènes et de vivre autrement.
Autre aspect de la même problématique : autrefois, les poissons mûrs pour être péchés sautaient de 35 cm hors du fleuve Magdalena (un phénomène appelé « subienda » – la sortie de l’eau). Le libraire de la ville de Honda, porteur de la mémoire des lieux, m’a montré une photo de la dernière fois qu’il s’est produit : elle date de février 2010. Il nous reste à imaginer l’impact systémique de ces changements sur la chaîne du travail, la chaîne alimentaire, l’économie circulaire, l’économie locale et la vie, tout ces simplement, dans ces villes.
Je voudrais terminer en donnant un autre malheureux exemple vécu presque en direct : l’incendie qui a ravagé Valparaiso, au Chili – ce afin d’illustrer le lien entre résilience, fragilité socio-territoriale et conditions de vie.
Nous gardons en mémoire les images apocalyptiques de cet incendie. Mais savons-nous que l’une des raisons majeures de sa propagation est la construction d’habitats avec des matériaux de fortune, dans les zones proches du bois ? Ceux-ci ont été immédiatement dévastés par les flammes, qui ont trouvé là un accélérateur dans leur poursuite. Sans aucun doute possible, l’une des causes décisives de ce sinistre a été l’habitat précaire. À l’origine, c’est l’une des 44 collines de cette ville classée Patrimoine Mondial de l’Humanité qui a pris feu ; mais c’est l’habitat des populations installées à flanc de colline ou dans les forêts environnantes, dans des conditions de vie très difficiles, qui a joué un rôle déterminant dans la progression spectaculaire de cet incendie, le plus important de l’histoire de la ville. Une croissance urbaine incontrôlée, une « ségrégation urbaine » de facto, un niveau de chômage et pauvreté supérieure à la moyenne… Voilà un exemple dramatique de cette vulnérabilité socio-territoriale dont je parle, en appelant encore et encore à réfléchir et à agir, tous ensemble. L’enjeu est essentiel : il nous faut gérer une « transition urbaine » intégrant de manière systémique les diverses composantes indissociables d’une ville vivante : l’inclusion sociale, l’intelligence urbaine, les révolutions technologiques.
Terminons par une note optimiste : oui, il est possible de changer les choses, de « hacker » la ville et de concevoir des villes vivantes – villes dont nous demeurons bien conscients qu’elles sont fragiles, afin de mieux y vivre ensemble aujourd’hui et demain… Des villes pour nous, mais aussi pour les générations à venir. Cela nous demande à tous de faire des efforts, de réfléchir ensemble, d’échanger nos expériences, de partager nos meilleures pratiques, de construire de puissants outils, d’apprivoiser la plus performante des technologies, enfin de construire une démarche où la ville plateforme, métropole, grande, moyenne ou petite est mise au service de la seule chose qui compte, la qualité de la vie.
Les rencontres que, du nord au sud et de l’est à l’ouest de la planète, nous faisons avec l’ensemble de la communauté internationale et des experts du monde entier, sont des moments forts de partage. C’est un plaisir également de les partager avec vous sur ce blog, chers amis et fidèles lecteurs.
C’est aussi la raison d’être du Forum International qui aura lieu à Paris dans deux mois et que j’ai l’honneur de présider et qui est maintenant à deux mois de son déroulement : Vivre dans des villes vivantes, Vivir en ciudades vivas, Live in a Living City !
Paris, 23 avril 2014
Por una Transición Urbana : Ciudades, Vida y Resiliencia – Kyoto-Medellin-Berlin
De regreso a París y escribiendo para usted querido lector con ocasión del Día Mundial de la Tierra después de un recorrido que me llevo a Kyoto luego a Medellin y posteirormente un trayecto en una zona de Colombia que fue afectada gravemente por la explosión de un volcán cuyas ciertas imágenes de desamparo dieron la vuelta al mundo. Tiene hoy la tercera crónica (con una serie de fotos) sobre el tema que es caro por mí de la Ciudad, la Vida y la Resiliencia.
Un tema del cual me he forjado desde hace mucho años la convicción íntima que es esencial para nuestras vidas, nuestras ciudades y en todo momento. En un mundo fuertemente urbanizado y atravesado por innumérables condiciones de criticiidad, tener la capacidad de mantener las mas optimas condiciones de continuidad de nuestros servicios es no sólo un desafío sino ante todo un absoluto imperativo.
La resiliencia decía – yo en uno de mis últimos artículos no puede ser vista sin tener mismo tiempo una visión sistémica. Tratándose de nuestras vidas en nuestras ciudades ella debe integrar una actitud socio – territorial.
¡La resiliencia no es cómo socorrer mejor o lo más pronto ! Es una manera de ver el mundo en el cual vivimos, impregnarnos del conjunto de nuestras condiciones de vida pero también es conocer nuestra historia, nuestro pasado, su contexto, sus evoluciones y las transformaciones que han sucedido para poder proyectarnos hacia el futuro, ante todo para anticiparlo. Sí, porque la resiliencia no es tampoco una accion profética o predictiva. Se trata de analizar, de estudiar los escenarios posibles, de evaluar la dinámica de sus evoluciones posibles para tomar luego decisiones, aquí y ahora, sobre como afrontar en situacion de perturbacion la continuidad de nuestras vidas sabiendo que por definicion todo devenir es siempre incierto.
Yo habia escribe a propósito del Working Group II del IPCC que entrego su informe en Yokohama hace unas semanas. Ahora ha sido el turno del Working Group III que acaba de publicar su informe el 13 de abril en Berlín y que recuerda el contexto dificil de la situación a la escala planetaria. Las emisiones de gas a efecto de invernadero aumentaron en el 2,2 % entre 2000 y 2010 contra el 0,4 % por término medio para las tres precedentes. Arriesgamos antes de 2030 de alcanzar el umbral de 2°C de aumento de la Temperatura sobre una trayectoria de una subida de 4°C con repercusiones systemicas dramáticas para el conjunto de nuestras condiciones de vida, como ya pude decírlo en Kyoto en el momento de mi presentación.
Un informe de síntesis será presetado en octubre en Copenhague pero ya sabemos que el camino hacia las negociaciones internacionales de París en 2015 sobre el Clima será rudo para obtenir un acuerdo mundial y obligatoria para todos que hasta ahora nunca ha podido firmarse. El WG III y era su misión estudio las políticas nacionales y las soluciones con vistas a modificar sustancialmente la trayectoria actual : eficacia energética, tarifas carbono, apoyo de las energías no fósiles, gestión de las tierras agrícolas, métodos de captura de CO2 etc.
El trabajo científico llevado por GIEC con 271 autores principales y 235 autores contributeurs de 58 países nos dice en este informe « de atenuación » (mitigación en inglés) que todavía podemos evitar este umbral fatídico de rebasamiento de 2°C mediante cambios sin embargo radicales en la repartición de las energías obligándose fuertemente a limitaciones drásticas de las emisiones. El informe nos alerta sobre el desafío que representan nuestras ciudades contributrices al 70 % de las emisiones de gas a efecto de invernadero, y que como ya pude escribirlo aquí, continúan su crecimiento con una triplicación de su tamaño de 2030.
Más que nunca es tiempo para que las ciudades hackent la tecnología para imponer otra accion en las economías de emisiones. Hacer ciudades résilientes en esta perspectiva que llamo de manera constante enla escena internacional, de “la transición urbana” exige proponer otros maneras de desplazarse, de renvovar y construir los edificios, de las redes de calor y frio, las 3 causas mayores de las emisiones en zonas urbanas.
La tecnología y las aportaciones de la revolución digital ofrece en esta nueva década del siglo XXI una oportunidad igualemente extraordinaria para que sea puesta al servicio de de esta “Transición urbana” global, transversa, sistemica. Pero debemos también y es esencial tener en cuenta carácter desigual de nuestros territorios y de las condiciones de vida. No basta más con decir que “la equidad y la justicia son necesarias”, se trata ante todo de dotarse de verdaderas armas de transformación con vistas a crear las condiciones de desarrollo que permitiendo cambiar radicalmente las condiciones principales de evolución del efecto de invernadero.
He aquí por qué en esta vision, la resiliencia es también un elemento mayor que permite abordar, aquí y ahora, las condiciones de cambio cubriendo un espectro ancho frente a vulnerabilidades cada vez más importantes que constatamos.
Fue un punto importante del Foro Mundial Urbano de Medellin, abordado en múltiples momentos, con sesiones especiales y contribuciones del mundo entero.
Darse en las ciudades los medios de hacerlas devenir « socialmente inclusivas, económicamente productivas, duraderas seguras y résilientes » es uno de 12 grandes temas retenidos para el Programa de desarrollo sostenible según 2015. Me preginto :
¿Somos conscientes que el 80 % de las ciudades más grandes al mundo son expuestas a serios daños a causa de seísmos ? ¿El 60 % a las ondas de tempestades y en los tsunamis ? ¿Qué todas que deben hacer frente a cambios climáticos y sus conecuencias para nuestras vidas?
A unos kilómetros en Medellin, en la zona del corazón económico de la producción del café famoso de Colombia, tuve la oportunidad de ser guiado para visitar esta región en la cual ciudades se edificaron en proximidad de antiguos volcanes nevados (hay que decirlo cada vez menos habiendo perdido en unas décadas casi la mitad de sus glaciares) pero también a orillas del poderoso río Magdalena, antiguos pueblos de pecadores convertidas por las migraciones del campo en ciudades y zonas urbanas.
Cómo no recordarse de la explosión del volcán Nevado del Ruiz que sepulto la ciudad de Armero en 1985 matando a 25 000 personas durante su sueño y de quien la imagen de la niña Omayra, presa del lodo y que prácticamente fallecio en directo, dio la vuelta al mundo.
Pero no es solo más una memoria lejana porque los habitantes me explicaron cuan repetidas veces la crecida del río debido a las lluvias fuertes, produce frecuentemente inundaciones mayores. Ciudades que todavía llevan los rastros de su paso mortífero y en as cuales sus reconstrucciones más oportunidad que de fondo no son garantias reales de una verdadera reflexión de fondo sobre como hacer frente ante todo vivir de otra manera. Me han explicado también otro aspecto de la misma problemática, cuando por ejemplo la última vez que los peces salian del agua, como era la tradición de 35 cms fuera del agua (la subienda), moment clave para la pesca, dias de fiesta, regocijo y cultura tradicional. ¡El hombre qué lleva la memoria de uno de estas ciudades, el librero, con gran nostalgia tenía la foto de la última vez cuando ella se ha producida, en febrero del 2011! Nos queda sólo a imaginar el impacto sistemico sobre la cadena del trabajo, alimentaria, la economía circular, la economía y la vida simpleente.
Quisiera citar otro ejemplo pobre vivido casi en directo : el incendio que asoló a Valparaiso en Chile con el fin de ilustrar este lazo entre resiliencia, fragilidad socio – territorial y condiciones de vida.
Guardamos en memoria las imágenes apocalípticas recientes de este incendio. ¿Pero tenemos claro que une de las mayores causas de su rapida propagación fue la construcción de viviendas con materiales de fortuna en zonas próximas al bosque que fueron devastadas inmediatamente por las llamas que encontraron asi acelerador? Sí, sin duda alguna un factor decisivo en este siniestro fue el hábitat precario. Una de las 44 colinas de esta ciudad clasificada patrimonio mundial de la humanidad se incendió pero el hábitat de las personas que se instalaron en la colina o en los bosques cercanos, en condiciones de vidas muy difíciles constituyó un parámetro clave que explica por qué una extension tan rápida del incendio más importante de la historia de la ciudad. Un crecimiento urbano no controlado y de facto una « segregación urbana », un nivel de desempleo y pobreza superior a la media.
He aquí un ejemplo dramático de esta vulnerabilidad social – territorial de la que hablo, que nos interpela y nos llama a reflexionar y actuar para pensa en profundidad esta « transición urbana » con los diversos componentes indisociables de la ciudad viva : la inclusión social, la inteligencia urbana, las revoluciones tecnológicas.
Acabemos con una nota optimista : si pienso que es posible cambiar las cosas, de “Hackear” la ciudad, para hacer ciudades vivas donde nosotros seamos siempre conscientes de su fragilidad, para vivir mejor juntos, hoy y mañan en ciudades para nosotros pero también y ante todo para las generaciones que vienen.
Esto nos exige a todos esfuerzos, reflexionar juntos, intercambiar nuestras experiencias, compartir nuestras mejores prácticas, construir herramientas poderosas, de apropiarnos de las mas competitivas y optimizadas tecnologías, construir nuestras ciudades plataformas, colaborativas,, metrópolis, grandes, medias o pequeñas al servicio de la sola cosa que cuenta, la calidad de la vida con los ciudadanos en el centro.
Los encuentros que del Norte al Sury del Este al Oeste del planeta, hacemos el conjunto los expertos del mundo entero y la comunidad internacional son unos momentos fuertes para compartir.
Para que también sean compartidos aun de manera mas mplia, es también un placer de hacerlo tambien aquí, queridos amigos y fieles lectores.
Está también es la razón de ser del Foro Internacional en París que tengo el honor de dirigir y quien ahora es a dos meses de llevarse a cabo : Vivir en una ciudad viva, Vivre dans une Ville Vivante, Live in a Living City.
París, el 23 de abril de 2014