J’ai promis, pour mon post du mercredi 22 janvier, d’écrire à propos de l’évènement qui a eu lieu ce mardi à Madrid “Technologie – Big Data et Développement Durable : propositions pour une définition du Smart City“. Me voilà donc au clavier pour le faire.
Je remercie le portail espagnol I-AMBIENTE et le Centre d’Innovation de la Banque espagnole BBBVA par leur aimable invitation.
En écrivant ces lignes, je remercie également les (nombreux) spectateurs qui ont participé physiquement à cet évènement, mais aussi tous ceux qui l’ont suivi par streaming et au travers des réseaux sociaux. A tous merci pour leur accueil chaleureux !
Le même post étant publié en espagnol sur le portail I-AMBIENTE et en français dans mon blog, je présentera ici des lignes de réflexions communes pour tous les lecteurs.
Une réflexion transverse
Aucun de mes lecteurs ne s’étonnera du sentiment positif que j’éprouve face à la transversalité qui a caractérisé cette journée. Le site web espagnol I-AMBIENTE, un portail “bottom-up” qui se construit avec la dynamique d’un Forum de réflexion ouvert et le Centre d’Innovation d’un Banque de notoriété internationale, ouverte à l’innovation et à la collaboration scientifique et technologique, ont pris l’initiative d’organiser cet évènement. Je pense que ces initiatives ouvertes à tout public et dans le but d’encourager la discussion, l’échange et la réflexion sont nécessaires pour confronter les idées et les expériences. Elles sont indispensables pour pouvoir approfondir la compréhension d’un monde en mouvement, un monde en changement permanent.
Un panel diversifié
Le choix des conférenciers s’est par ailleurs caractérisé par une grande complémentarité. J’ai beaucoup apprécié le témoignage de Guillermo Mas (@Guille_mas) sur la naissance du portail I-AMBIENTE, qui se profile déjà comme un grand acteur du monde de l’innovation environnementale du fait du dynamisme de ses promoteurs, Guillermo Mas et Antonio Sanchez Zaplana (@Aszapla), et de toute l’équipe. En quelques mois à peine, ils occupent d’ores et déjà une place de premier plan dans le monde ibéro-américain. Ce portail est, je pense, promis à un grand envol.
Les communications de l’ensemble des participants ont apporté un regard sur l’avenir tout en partant d’une expérience concrète dans la vie d’aujourd’hui. C’est pour moi l’un des plus principaux apports de cette journée. Antonio Sanchez nous a ainsi montré des exemples de réalisations concrètes dans le domaine de la gestion intelligente de l’eau chez HIDRAQUA – AQUONA et AGUAS D’ALICANTE. Ces exemples, qui ne sont pas des maquettes, montrent comment la technologie peut être mise au service des usages et des nouveaux besoins : qualité de l’eau, information citoyenne, réalité augmentée appliquée aux travaux publics etc. Ce travail illustre parfaitement l’idée que je défends, de la nécessité de contextualiser la technologie en l’inscrivant dans un territoire augmenté en offrant de nouveaux usages et services pour améliorer la qualité de vie.
La présentation de Juan Murillo (@j_murillo_arias) du Centre d’Innovation de BBVA s’inscrit quant à elle dans un cadre de réflexion que je partage pleinement : les plateformes d’agrégation et d’inférence comme élément central, non seulement pour capitaliser de l’information, mais aussi et surtout pour la changer en connaissance, en positionnant des tendances et offrant une capacité d’anticipation des changements, mutations technologiques ou comportements.
Les travaux conjoints présentés par le Centre et le Laboratoire SENSEableCity du MIT, en particulier par notre ami Asaf Biderman, montrent de manière très concrète que les données représentent aujourd’hui une matière première essentielle et primordiale. Ce sont les nouveaux protagonistes ubiquitaires et multiples des économies de service du XXIème siècle, puisqu’elles sont l’expression de comportements quotidiens.
Notre collègue et ami Fernando Rayon (@OpcionDigital), directeur de l’innovation d’AQUALOGY du Groupe AGBAR a insisté sur des points qui sont centraux dans ma manière de voir. La gestion techno-centrique de la ville, construite en silos, de manière verticale, se traduit par une grande difficulté à évoluer dans un monde de plus en plus transverse, de plus en plus interdépendant. Construire une qualité de services optimisée pour le citoyen implique de faire bouger les frontières, de faire tomber des barrières et de donner à la technologie un lieu certes prépondérant – mais ce afin de l’ouvrir à une diffusion vers les usages sociaux et de la traduire en services pour les citoyens.
Il a également insisté sur une annonce de première importance : la lancement par AGABAR et le CDTI, l’été dernier, d’un fonds d’investissement de capital-risque pour start-ups, le Fonds Venture Opportunities (VENTO), qui se propose d’accompagner des innovateurs de rupture. Cet apport me paraît essentiel et je félicite Fernando et AGBAR pour une telle initiative, qui mérite d’être connue.
Bravo les amis ! Soutenons les innovations de rupture, les créateurs de valeur, accompagnons tous ceux qui se proposent d’aller plus loin que le “sens commun”, investissons dans la connaissance, le “disruption” et les technologies transverses au service, dès aujourd’hui, de la transformation concrète du demain.
Enfin, le créateur du concept des Digizen, de l’hyper-sociabilité urbaine et du paradoxe de la désocialisation au travers des réseaux (avec la figure, déjà connue, du “zombie Geek”), le brillant Pablo Sanchez Chillon (@PabloSChillon), a insisté sur des concepts qui traduisent l’influence de sa pensée sur la scène internationale : l’émergence de territoires géographiques qui ne coïncident plus avec les territoires digitaux, l’apparition de républiques de données à la manière vénitienne, les impératifs de sociabilité dans la vie urbaine, dans un monde où le numérique génère parfois une hypertrophie consommatrice, en particulier lorsqu’une dynamique socialement innovatrice n’est pas mise en oeuvre.
Je vous invite, amis lecteurs, à lire son blog en langue castillane urban360.me Aux lecteurs de langue française, je conseille un texte excellent que Pablo a écrit pour Le Monde “Les Clés de Demain” et qui, en 2013, a été l’un des articles les plus lus : « Ville hybride : vers une nouvelle sociabilité physico-numérique »
Une inclusion participative
Je me dois de souligner pour finir deux traits participatifs de cet événement :
– l’ample suivi par les réseaux sociaux dont il a bénéficié, grâce à une diffusion en streaming complétée par un Live Tweet qui a permis à de nombreuses personnes de participer à distance. Personne ne s’étonnera de mon éloge de cette heureuse ubiquité, qui s’est traduite par une belle participation au niveau mondial. Merci notamment à nos amis d’Amérique latine, qui se sont levés très tôt pour suivre nos interventions !
– J’ai été assez impressionné par le public, qui a activement participé avec des questions et des interventions d’une grande pertinence.
Ma participation
En ce qui concerne, un mot me vient naturellement : merci, merci beaucoup ! Merci aux organisateurs, au public, à ceux qui ont suivi nos échanges à travers les réseaux sociaux. J’ai beaucoup apprécié les messages de toutes sortes que vous avez eu l’amabilité de me faire parvenir. Ce fut un très grand plaisir de partager avec vous ma vision, mon expérience, ma dynamique et toute cette projection de la Ville Vivante, la #LivingCity qui constitue ma conception de la #SmartCity Humaine, à laquelle je consacre mes meilleurs efforts intellectuels et un fort engagement de diffusion à travers les 5 continents.
Le titre que j’ai donné à cette communication ” Technologie et Big Data : des éléphants dans des Villes de porcelaine” a pour objectif d’insister sur un aspect essentiel de la ville: sa fragilité, son impermanence. Il est nécessaire de contextualiser l’étude de la ville. Il ne suffit pas de conceptualiser LA ville de manière abstraite, car CHAQUE ville est aussi un lieu de vie et possède un éco-système propre d’action et de transformation.
Le grand Jorge Luis Borges disait : la “ville est finalement un temps T. Avant c’était une Ville, après c’est une autre Ville et entre les deux ce qui est constant, c’est toujours le mouvement, comme Héraclite avec l’eau de la rivière”.
Dans la ville il y a ainsi une multiplicité de besoins, d’usages, de services, de flux : l’alimentation, l’habitat, l’environnement, l’éducation, la culture, les transports, la santé, la sécurité, l’énergie, les déchets, la communication etc. Chaque ville évolue dans son propre contexte, à son rythme, qui varie également. D’une ville à une autre, les contextes culturels, géopolitique, historiques, religieux, etc. sont différents et ils façonnent les nombreuses caractéristiques de la ville et de ses habitants. Comprendre la fragilité de la ville, penser la ville comme un lieu de vie hautement sensible, se projeter dans sa fragilité, rendre la ville plus légère, la rendre plus accessible, la faire devenir résiliente face aux aléas sont des enjeux essentiels pour les années à venir.
La révolution numérique, l’une des 4 révolutions que nous vivons simultanément au XXIème siècle (BioSystémique, Robotique, Nanotechnologies et Numérique) se caractérise principalement par la présence diffuse du numérique au cœur de toutes les activités humaines, par ce phénomène de maillage sans limites que l’on voit s’opérer et qui nous amène à dire que le numérique est partout. Cette transversalité en fait une source majeure d’opportunités de création de valeur dans tous les secteurs d’activité, pratiquement sans exception.
Pour aller au bout de cette révolution et des profondes transformations qu’elle implique, il est cependant nécessaire de réinventer le numérique, en le pensant non plus à partir des objets technologiques, mais à partir des usages et services nouveaux qu’ils rendent possibles.
Une véritable révolution culturelle est donc indispensable, qui placerait la compréhension des systèmes interdépendants par leurs interactions au cœur de notre action, nous permettant ainsi d’inventer et de réinventer, en amont, des usages et services qui transforment la vie et créent de la valeur, mais aussi des valeurs – au sens économique et au sens éthique du terme.
He prometido para mi post del miércoles 21 de enero, escribir acerca del evento que acabamos de terminar hoy martes en Madrid « Tecnología – Big Data y Sostenibilidad : propuesta para una definición de la Smart City ».
Así que manos a la obra. ! Agradezco al magnifico portal español I-AMBIENTE y al Centro de Innovación del Banco Español BBBVA por la amable invitación.
Escribiendo estas líneas en el momento del regreso, agradezco igualmente a los (numerosos) asistentes físicos, por streaming y a través las redes sociales que han seguido el evento y a todos la acogida calurosa que me ha sido brindada.
Este mismo post siendo publicado en español en I-AMBIENTE, en donde en el 2014 he reiterado mi compromiso de una crónica todos los miércoles, y en francés en mi blog www.moreno-web.net, presentare líneas de reflexiones comunes para todos los lectores.
Una reflexión transversa
Ninguno de mis lectores se sorprenderá por el sentimiento positivo que le doy al carácter transverso que ha caracterizado esta jornada. Los organizadores I-AMBIENTE, un portal « bottom up » construido por la dinámica del Foro abierto de reflexión y un Centro de Innovación de un Banco con presencia internacional abierto la innovación y las colaboraciones científicas y tecnológicas, han tomado la iniciativa de esta convocatoria. Pienso que estas iniciativas abiertas a todo publico y con un carácter de discusión, intercambio, reflexión son necesarias para confrontar ideas y experiencias, .Es a mi parecer, totalmente necesario para poder profundizar la comprensión indispensable de un mundo en movimiento, un mundo en permanente mutación.
Panel diversificado
El panel en el que he participado se ha caracterizado por una gran complementariedad.
Me fue muy grato compartir el testimonio aportado por Guillermo Mas (@Guille_mas) del nacimiento del portal I-AMBIENTE que se perfila ya como un gran actor del mundo de la innovación ambiental con el dinamismo de sus impulsores, Guillermo con Antonio Sánchez Zaplana (@Aszapla) y todo el equipo. Con su visión y empuje en pocos meses, le han dado una presencia ibero americana de primer plano y va de alto vuelo.
Las ponencias de los colegas y amigos, han aportado una mirada hacia el futuro con una presencia concreta en el vivir de hoy. Es para mi una de los mayores aportes de esta jornada.
Cuando se habla sobre el agua y su gestión inteligente, los ejemplos concretos y múltiples de Antonio Sánchez en HIDRAQUA – AQUONA y AGUAS de ALICANTE muestra que si hay realizaciones concretas (que no son maquetas) de como la tecnología se pone al servicio de nuevas necesidades : calidad del agua, información ciudadana, realidad aumentada aplicada a las mejoras publicas… etc. El trabajo de gran interés de innovación tecnológica presentado por Antonio ofrece múltiples facetas de cómo la tecnología se contextualiza en el marco de un territorio aumentado ofreciendo nuevos usos y servicios para mejorar la calidad de vida.
La presentación de Juan Murillo (@j_murillo_arias) del Centro de Innovación de BBVA se inscribe en un plano de reflexión que comparto plenamente : las plataformas de agregación y de inferencia como elemento central para capitalizar no solo información sino aun mas para convertirla en conocimiento, presentar tendencias y ofrecer una capacidad de anticipación de las mutaciones que se viven socialmente.
Los trabajos conjuntos presentados de este centro con el Laboratorio SENSEableCity del MIT y en particular con los aportes de nuestro amigo Asaf Biderman, muestran de manera muy concreta como los datos representan hoy una materia prima esencial y primordial, nuevos protagonistas de las economías de servicio del siglo XXI, ubiquitarias y polifacéticas pues son la expresión de comportamientos cotidianos.
Nuestro colega y amigo Fernando Rayon (@OpcionDigital), director de la innovación de AQUALOGY del Grupo AGBAR ha insistido en puntos que son centrales en mi manera de ver. La gestión tecno-céntrica de la ciudad, construida en silos, de manera vertical, se traduce por una gran dificultad a evolucionar en un mundo cada vez mas transverso, cada vez mas interdependiente. Construir una calidad de servicios para el ciudadano implica mover fronteras, hacer caer barreras y darle a la tecnología un lugar preponderante para abrirle paso a su difusión en los usos sociales y su traducción en servicios ciudadanos.
Insistió en un anuncio de primera importancia, que Fernando nos hizo, un fondo de inversión en capital riesgo para Start Up, Fondo Venture Opportunities (VENTO) – lanzado el verano pasado por AGABAR y el CDTI, que se propone acompañar innovadores de ruptura. Considero este aporte esencial y felicito a Fernando y AGBAR por una tal iniciativa que merece un gran despliegue informativo, al que modestamente quiero contribuir, con esta mención. Si amigos, así es ! Apoyemos las innovaciones de ruptura, incitemos los creadores de valor, acompañemos los que se propones ir mas allá que el sentido común, invirtamos en el conocimiento, la « disruption », y las tecnologías transversas al servicio hoy de la transformación concreta del mañana. Gracias Fernando.
El creador del concepto de los Digizen, de la hyper-sociabilidad urbana y de la paradoja de la de-socializacion a través las redes, con los ya conocidos « zombies Geeks », el amigo y brillante Pablo Sánchez Chillon (@PabloSChillon), ha insistido en conceptos que marcan en la escena internacional su influencia de pensamiento : los territorios geográficos que no coinciden mas con los territorios digitales, las republicas de datos a la manera veneciana, los imperativos de sociabilidad en medios urbanos en los cuales el mundo digital genera una hipertrofia consumista cuando no se practica una dinámica socialmente innovadora. Los invito amigos lectores en lengua castellana a leer su blog urban360.me A los lectores en lengua francesa los remito a un excelente texto que Pablo escribió para Le Monde “Les Clés de Demain”que naturalmente en el 2013 fue un de los artículos mas leídos.
Inclusión participativa
Esta nota no estaría completa, sin resaltar dos aspectos participativos mas :
– el amplio seguimiento por las redes sociales, gracias a la difusión por streaming mas le Live Tweet que a través la TimeLine con el hashtag #InnoCity permitió a muchas personas de participar a distancia. Nadie se sorprenderá del elogio de la ubicuidad que me caracteriza y que se concretiza con la participación de distintas partes del mundo a nuestro evento. Gracias a nuestros amigos de América Latina, que en hora temprana, se interesaron a seguir nuestras intervenciones.
– de manera presencial, quede bastante impresionado por la participación de los asistentes, quienes a pesar del tiempo pasado, no solo estuvieron presentes sino aun mas, participaron ampliamente en el debate con preguntas e intervenciones de una gran pertinencia. Observé que finalmente dada lo avanzado de la hora y los imperativos del lugar y horas de aviones y trenes de nosotros ponentes, el excelente moderador Antonio Sánchez Zaplana, se vio en la penosa obligación de tener que dar por terminado el evento. De lo contrario, estábamos en vías de continuar une gran discusión con todos los participantes, de gran calidad, valga la pena señalarlo igualmente.
Mi participación
En cuanto a lo que a mi respecta, una palabra me viene naturalmente : gracias, muchas gracias ! a los presentes físicamente, por la redes sociales, organizadores, a todos.
He apreciado altamente todos los mensajes de todo tipo que han tenido la amabilidad de hacerme llegar, tanto por mi presentación, como por le slideshow que he colocado en línea terminando mi intervención. Ha sido un gran placer de compartir con vosotros mi visión, mi experiencia, mi dinámica y toda esta proyección de la Ciudad Viva de la #LivingCity, que constituye mi concepción de la Smart City Humana, a la que le dedico mis mejores esfuerzos intelectuales, de compromiso y de difusión a través los continentes.
El titulo que le di a esta ponencia « Tecnologia y Big Data : elefantes en Ciudades de porcelana” es para insistir en este aspecto esencial que es la fragilidad de la ciudad, su impermanencia y la necesidad de contextualizar LA Ciudad ya no de manera abstracta sino concretizándola en CADA Ciudad.
El gran Jorge Luis Borges decía, la “ciudad es finalmente un tiempo T. Antes era una Ciudad, después es otra Ciudad y entre las dos algo constante, siempre el movimiento, como Heráclito y el agua del rio”.
En la ciudad hay así una multiplicidad de necesidades, de usos, servicios, flujos: la alimentación, el hábitat, el medio ambiente, la educación, la cultura, los transportes, la salud, la seguridad, la energía, los residuos, la comunicación etc.
Cada ciudad evoluciona en su propio contexto, a su ritmo, que también varía. De un ciudad a otro los contextos son diferentes, de naturaleza cultural, geopolítica e histórica, religioso y dan forma así a las numerosas características de la ciudad y de sus habitantes.
Comprender la fragilidad de la ciudad, pensar en la ciudad como un lugar de vida altamente sensible, proyectarse en su fragilidad, devolver la ciudad más ligera, devolverlo más accesible, hacerla resiliante frente a los azares son algunos de los desafíos esenciales para los años venideros.
La revolución digital, una de las cuatro revoluciones simultaneas que vivimos en el Siglo XXI con la BioSistémica, Robótica, Energética, se caracteriza por la presencia difusa del digital en el corazón de todas las actividades humanas. Por este fenómeno de conexiones permanentes de todo tipo podemos decir que el digital esta por todas partes. Esta transversalidad ha credo oportunidades de creación de valor en todos los sectores de actividad, prácticamente sin excepción.
Para ir mas lejos es indispensable sin embargo reinventar nuestra percepción de lo digital para comprenderlo no a partir de los objetos tecnológicos que lo encarnan sino mas bien a partir de los usos y los servicios nuevos que lo hacen posibles de convertirse en una realidad cotidiana para cada uno.
Hay que hoy cambiar de paradigma para darle toda su fuerza a la noción de diseño de los servicios
Una revolución cultural verdadera es pues indispensable, que colocaría la comprensión de los sistemas interdependientes por sus interacciones en el corazón de nuestra acción, permitiéndonos así inventar y reinventar los usos y servicios que transforman la vida y crean nuevas fuentes de valor en todos los sentidos del termino.
Nuestro deber es movilizar así la comunidad de todos los actores de la ciudad (responsables, mandatarios electos, académicos, investigadores, industriales, ciudadanos) para reflexionar y compartir nuestras visiones de manera colaborativa y transversa, con el fin de anticipar juntos los desafíos y las soluciones de mañana.
Esta necesidad de construir ecosistemas transdisciplinarios, haciendo dialogar en el mundo entero a ingenieros, filósofos, urbanistas, sociólogos, arquitectos, diseñadores, industriales hace parte de nuestra concepción.
La tecnología ubiquitaria y el poderío de las revoluciones tecnológicas son así un elemento clave en esta transformación que construimos desde hoy con reflexiones colaborativas y con proyectos concretos de transformación para mostrar el camino y afirmar así que la ciudad del futuro se construye desde hoy.
Gracias a I-AMBIENTE y al Centro de Innovación de BBVA de nuevo por este magnifico evento. A los colegas ponentes y a los asistentes en presencia física o a distancia, gracias y a todos hasta pronto.
Madrid, 21 de enero 2014