Découvrez la colonne du mercredi de Carlos Moreno, qui est désormais publiée simultanément sur ce blog et sur le portail I-AMBIENTE en espagnol. Le Professeur y explore les concepts d’ubiquité et de société de la connaissance.
Ma traditionnelle colonne du mercredi porte aujourd’hui sur les thèmes de l’ubiquité, la société de la connaissance et les nouveaux paradigmes collaboratifs. Ces concepts se trouvent au cœur même des thèses et des pratiques que je défends sur la scène internationale autour de ma vision de la #SmartCity : celle d’une cité vivante, la #LivingCity.
L’essence de la ville : urbis, civis, spatium, res publica
Dans le cadre de mes conférences, j’ai eu l’occasion d’évoquer les racines profondes de la vie de la cité dans le contexte de son histoire, sa géographie, sa culture, son économie et bien d’autres considérations qui lui prêtent des caractéristiques spécifiques dans un lieu et un temps donné :
- Selon moi, il est indispensable de contextualiser à chaque instant la ville et son développement afin que l’intelligence urbaine, socialement innovante et technologiquement avancée, appuie de manière cohérente un objectif de transformation.
- J’insiste sur la nécessité de connaître l’histoire, de l’étudier et de la convoquer pour pouvoir se projeter sereinement dans l’avenir.
- Je me démarque ainsi des démarches techno-centriques, généralisatrices, qui considèrent la ville dans l’absolu comme un problème algorithmique, un jeu vidéo ou un terrain de simulation ; des démarches qui vont d’une ville à l’autre dans un mouvement techno-commercial en cherchant à catégoriser leur degré d’intelligence par un hypothétique QI – suivant souvent un effet de mode et de marketing – et qui laissent de côté la raison d’être, l’essence même de la ville : un espace dont on peut sentir la respiration propre, prendre le pouls, une cité vivante, sensible, légère, un lieu de rencontres permanentes, d’altérité, de découvertes et de construction quotidienne d’une vie partagée, d’un bien vivre.
- Il me paraît essentiel de dégager de l’histoire de la ville les 4 éléments-clés qui la constituent et font de chacune d’elles un espace spécifique de vie et de développement, qui nécessite une réflexion transdisciplinaire pour élaborer des cadres d’action et de transformation. Ces termes latins illustrent bien les éléments qui composent en quelque sorte l’essence de la ville : urbis, civis, spatium, res publica.
- Comme tous les adeptes de la théorie de la complexité en tant que concept-clé et outil de travail, je m’intéresse non pas aux particularités verticales de chaque élément mais avant tout à leurs interdépendances, à leurs croisements, aux interstices collaboratifs qui permettent de faire émerger de nouveaux concepts et pratiques écosystémiques dans le cadre d’une intelligence collective, où le tout a plus de valeur que ses parties.
L’ubiquité, un cinquième élément pour la ville du XXIème siècle
Au sein de la ville les 4 éléments primordiaux mentionnés ci-dessus sont complétés par un cinquième, né au XXIe siècle. Les premiers éléments sont l’« urbis », les infrastructures de tout type ; le « civis », le citoyen en tant qu’élément central car sa respiration constitue l’essence même de la vie de la cité ; les « spatia », les divers espaces de socialisation, d’échange et de d’interaction vitaux pour assurer une pulsation collective ; la « res publica », une politique à la recherche du bien public, capable de piloter la vie de la ville dans l’intérêt général pour la projeter vers un mieux-vivre quotidien et construire des espaces collectifs de transformation.
Et comme indiqué ci-dessus, il existe aujourd’hui un cinquième élément qui marque un moment unique dans l’histoire de l’humanité, apportant des capacités de transformation nouvelles et insoupçonnées : l’ubiquité (http://fr.wikipedia.org/wiki/Informatique_ubiquitaire) (du latin « ubique », partout). Des possibilités inédites s’offrent aux hommes du XXIe siècle, une instantanéité de la communication, la création d’espaces transversaux caractérisés par une distance zéro, la capacité d’accéder à des objets autrefois réservés à des spécialistes, aujourd’hui supports d’usages multiples et ouverts à tous, un monde où le codage et les algorithmes se démocratisent et deviennent grâce aux Apps largement accessibles – sans oublier un élément central et révolutionnaire, « l’hybridation », qui crée les conditions d’une autre perception du monde.
La révolution du XXIème siècle est en réalité celle de « l’ubiquité », car celle-ci rend possibles les nouveaux espaces d’hybridation grâce auxquels tout ce qui a été artificiellement séparé peut être relié. Le monde n’est pas en partie réel et en partie virtuel ! Je me démarque de cette vision analytique et déterministe qui sépare le réel du virtuel sous l’influence d’une représentation platonicienne du monde, où le numérique constituerait une dimension isolée et séparée de notre réalité quotidienne.
Hybridation physique/numérique : vers une profonde transformation du quotidien
Ma conception, fondée sur le paradigme de la complexité, l’analyse écosystémique et la théorie des systèmes de systèmes (http://fr.wikipedia.org/wiki/Pensée_systémique) est toute autre. Je pense que nous vivons un moment où l’hybridation du monde physique traversé par la puissance illimitée des avancées technologiques, dont la transformation numérique, nous offre de nouvelles capacités d’action dans notre vie quotidienne. La présence permanente de l’ubiquité et son développement exponentiel permet pour la première fois à l’humanité de transcender les objets et d’exploiter leurs fonctions pour se réincarner à travers leur usage social.
Lorsque nous parlons, pour la ville, d’auto-partage, de mobilité multimodale, d’énergies décentralisées, de valorisation du patrimoine, d’espaces publics urbains de convivialité, de santé publique personnalisée, d’une meilleure qualité de vie pour le troisième et le quatrième âge, d’une éducation de masse en ligne, d’espaces ouverts de culture, d’art et de loisirs, de démocratie participative sous des systèmes de gouvernance ouverts, de systèmes d’information collaboratifs… nous parlons justement de ce nouveau paradigme où les objets n’existent qu’en vue de leur usage social et où ce cinquième élément, l’ubiquité, la révolution numérique incarnée dans des objets supports de services, offre au citoyen, le civis, de nouveaux spatia, des espaces de vie pour que sa ville, urbis, lui apporte des conditions de vie meilleures en accord avec une véritable politique du bien public, la res publica, permettant ainsi une authentique transformation du quotidien.
Pour la première fois, la massification des objets connectés crée des conditions qui nous permettent de nous abstraire de l’objet. L’appareil qui était autrefois un téléphone et qui est aujourd’hui un smartphone, voire un « smart device », un dispositif intelligent, agit comme une courroie de transmission dans un système de communication sociale individuelle ou collective, quel que soit son constructeur ou sa marque : avec lui nous nous prenons la tension, nous réservons un restaurant, nous prenons des clichés ou faisons des vidéos, nous recevons des alertes de trafic, nous interagissons socialement et, éventuellement, nous téléphonons ! Et cela n’est qu’un exemple banal d’un objet dont le nombre égale aujourd’hui celui de la population de toute la planète, avec une progression exponentielle. Au-delà de l’objet lui-même, l’hybridation se matérialise dans les usages et services au travers du concept fondamental des plateformes qui, à l’époque de la multitude, ouvrent la voie et servent de support à l’intelligence collaborative pour créer une foule de services de toute nature, clé de cette nouvelle époque, l’ère du « design de services ».
24 heures d’innovation sur Terre
C’est là le sujet que j’aborderai le jeudi 18 octobre lors de la Smart City Exhibition à Bologne, et le 21 novembre à l’occasion du Smart City World Congress à Barcelone (http://www.smartcityexpo.com/en/ ).
Ces considérations m’ont poussé à m’impliquer dans l’organisation d’un évènement ubiquitaire à l’échelle planétaire, qui aura lieu le 22 et le 23 novembre à partir de Marseille, en France : « 24 heures d’innovation autour du monde, toujours à midi». Il s’agira de faire converger l’ubiquité, le mieux-vivre dans les villes, les hommes et les femmes qui au quotidien s’impliquent dans la transformation de la ville autour du monde, et l’impérieuse nécessité de construire une intelligence collective.
Ainsi que l’indique mon ami l’éminent professeur Nicolas Curien, membre fondateur de l’Académie de Technologie en France, dans le récent entretien (Fr/En) qu’il m’a accordé, il s’agit de donner corps à cette convergence de l’Internet des usagers, de l’Internet des objets et de la vie quotidienne, dans une construction humaine, dotée d’une éthique propre, à travers la capacité à créer non seulement une connectivité – qui est éphémère – mais aussi, plus en profondeur, des connaissances susceptibles à leur tour de s’incarner dans nos vies, la noosphère.
Durant 24 heures, concrétisant cette révolution ubiquitaire du Nord au Sud et de l’Est à l’Ouest, des invités de toute la planète viendront nous faire part de leurs visions, de leurs projets d’innovation, de leurs apports pour construire dès aujourd’hui la ville de demain. Chacun interviendra à midi, heure locale de son lieu de vie. En partant du méridien qui traverse Marseille où se trouvera notre studio, nous donnerons à chaque heure la parole à un membre de la communauté écosystémique internationale participant à l’innovation pour une ville vivante.
Il sera possible de suivre en temps réel les apports de ces différents pionniers de la construction de la LivingCity dans le monde entier par la WebTV TerreTV, avec ScienceFrontières, par les réseaux sociaux et par la suite en différé. En Amérique Latine (Colombie, Équateur, Brésil, Argentine, Mexique) ; en Amérique du Nord (États-Unis, Canada) ; en Europe (Espagne, France, Royaume-Uni, Hollande) ; en Asie (Chine, Japon, Inde, Indonésie) ; en Afrique (Maroc, Kenya) et en Australie, toujours à midi et en direct, nous parlerons d’innovation et des différentes pratiques de transformation sociale, urbaine et technologique.
Cet évènement ubiquitaire nous permettra ainsi de contribuer avec la communauté internationale à la dynamique de réflexion et d’action sur l’intelligence urbaine, socialement innovante et technologique avancée, au service des citoyens, des territoires et de la société de la connaissance. Au cours des semaines qui viennent je présenterai dans ces colonnes les invités venus des quatre coins de la planète qui nous ont fait l’honneur d’accepter notre invitation.
Carlos Moreno, Paris 13 octobre 2013
Estos conceptos se encuentran en el corazón de las tesis y practicas que defiendo en la escena internacional entorno a mi visión de la #SmartCity : la ciudad viva, la #LivingCity.
He tenido la oportunidad de presentar en mis conferencias la raíces profundas de la vida de la ciudad en el contexto de su historia, su geografía, su cultura, su economía y tantas otras consideraciones que dan una connotación propia en un espacio y tiempo :
- Sostengo que es indispensable contextualizar en cada momento la ciudad y su desarrollo para que la inteligencia urbana, socialmente innovadora y tecnológicamente avanzada, confluya de manera coherente, hacia una visión de transformación,
- Insisto en la necesidad de conocer la historia, de estudiarla y de convocarla para poder proyectarse serenamente hacia el futuro,
- Me desmarco de las posturas tecno céntricas, generalizadoras, que considerando la ciudad en su absoluto como un problema algorítmico, como un juego video o un terreno de simulación, andando de una ciudad a la otra, en un movimiento techno- business, bajo la búsqueda, – a menudo en un efecto de moda y marketing -, de la clasificación en un hipotético QI de su inteligencia, dejan de lado la sola razón de existir y esencial de la ciudad, encontrar su respiración propia, sentir su pulso, vivir en una ciudad viva, sensible, ligera, lugar de encuentros permanentes, de alteridad, de descubrimientos y de construcción cotidiana de vida compartida, de un #BuenVivir 😉
- Me parece esencial rescatar a través de la historia de la ciudad los 4 elementos claves que la constituyen siendo cada una de ellas espacios propios de vida y desarrollo que necesitan una reflexión transdisciplinaria para construir marcos de acción y de transformación. Los términos latinos ilustran bien una cierta esencia capital : Urbis, Civis, Spatium, Res Publica,
- Me interesan, como para todos aquellos que hacemos nuestra la teoría de la complejidad como concepto clave y herramienta de trabajo, no tanto las particularidades verticales de cada cual, sino ante todo sus inter dependencias, las intersecciones, los intersticios colaborativos que permiten hacer emerger conceptos y practicas nuevas eco sistémicas en inteligencia colectiva, en un todo de mas valor que cada una de las partes.
Así en la ciudad estos 4 elementos primordiales se complementan de un quinto del XXI siglo : “Urbis” y sus infraestructuras, de todo tipo; “Civis”, el ciudadano elemento central pues es aquel cuya respiración constituye la esencia de la vida de la ciudad; “Spatium” y los lugares de socialización, de intercambio, de mezcla vitales para un latir colectivo; “Res Publica”, la política de las cosas, que constituye la capacidad a manejar la vida de la ciudad hacia el interés general para proyectarla hacia un mejor vivir cotidiano y construir espacios colectivos de transformación.
Si, Insisto que hoy existe un quinto elemento que constituye un momento único de la historia de la humanidad, ofreciendo nuevas e insospechadas capacidades de transformación : “Ubiquitous”, la nueva capacidad que en el siglo XXI se ofrece a los hombres de tener la instantaneidad de la comunicación, la creación de espacios transversales con una métrica de cero distancia, la posibilidad para que los objetos otrora especializados y accesibles a especialistas, sean ahora de usos múltiples y al alcance de todos, un mundo en el cual el codaje, la algoritmia se democratizan y gracias à las Apps al alcance de muchos, lo que para mi es central y revolucionario; “la hibridación”, crea las condiciones de otra percepción del mundo.
La revolución del XXI siglo es en realidad la de la “ubicuidad” pues es ella la que hace posible los nuevos espacios de hibridación que permiten ligar aquello que fue artificialmente separado. ¡El mundo no es de una parte real y del otro virtual!
Me desmarco de esta visión analítica y determinista que los separa bajo el amparo del poderío del mundo presentado platónicamente y de manera aislada como digital, separándolo de nuestra realidad cotidiana.
Pienso, basado en el paradigma de la complejidad, del análisis eco sistémico, de la teoría de sistemas de sistemas, que vivimos un momento en el cual la hibridación del mundo físico atravesado por la potencia ilimitada de los avances tecnológicos y dentro de ellos la transformación digital nos ofrece en la vida diaria nuevas capacidades de acción.
La presencia permanente de la ubicuidad y sus cada vez mayor desarrollo, permite por la primera vez a la humanidad algo particular : transcender los objetos para a través su función re encarnarse a través de su uso social
Cuando hablamos en la ciudad de vehículos compartidos, de movilidad multi modal, de energías descentralizadas, de valorización patrimonial, de espacios públicos urbanos de convivialidad, de salud publica personalizada, de mejor calidad de vida para la tercera y cuarta edad, de educación masiva on line, de espacios de cultura, de arte y de diversión abiertos, de democracia participativa bajo gobernanzas abiertas ; de sistemas de información colaborativos… estamos hablando de ese nuevo paradigma en el cual los objetos no existen que por su uso social y en el cual este quinto elemento, “ubiquitous”, la revolución digital encarnada en los objetos a través los servicios, ofrece al ciudadano, civis, nuevos Spatium, espacios de vida para que su ciudad, urbis, ofrezca una condiciones de vida mejores en acorde a una verdadera política de las cosas, la Res Publica, permitiendo así una transformación cotidiana real.
Por primera vez la masificación de los objetos conectados crea las condiciones de podernos abstraer del objeto mismo. El teléfono de otra época, siendo ahora un Smartphone, aun mas un SmartDevice, cualesquiera sea su constructor o marca, es un elemento correa de transmisión de un uso social individual o colectivo : con el nos tomamos la tensión, reservamos el restaurante, tomamos fotos o video, recibimos las alertas de circulación, inferimos socialmente y eventualmente telefoneamos… 😉 etc… y esto es un ejemplo banal de un objeto del cual hay tantos hoy como habitantes en el planeta con un aumento exponencial.
Mas allá del objeto mismo la hibridación se materializa en los usos y servicios a través del concepto fundamental de plataformas, que a la época de la multitud abre paso y permite a la inteligencia colaborativa para crear numerosos servicios de todo orden, clave de esta nueva época, la era de la concepción, del “Design de servicios”.
De esto hablaré el jueves 18 de octubre en Smart City Exhibition en Bologna, Italia y el 21 de Noviembre en Smart City World Congres en Barcelona.
Estas consideraciones me han llevado así a implicarme en la construcción de un evento ubiquitario a la escala planetaria que tendrá lugar el 22 y 23 de noviembre à partir de Marsella, Francia y del cual hablare mas detalladamente posteriormente : “24 horas de innovación alrededor del mundo, siempre al mediodía”
Se trata de hacer converger la ubicuidad, el mejor vivir en las ciudades, los hombres y mujeres que de manera cotidiana en el planeta se implican en su transformación y la necesaria e imperiosa necesidad de construir une inteligencia colectiva.
Tal como le señala el eminente Profesor y amigo Nicolas Curien, miembro fundador de la Academia de Tecnología de Francia, en la reciente entrevista (Fr En) que me ha acordado, se trata de darle cuerpo a esta convergencia del Internet de los usuarios, del de las Cosas, de la vida diaria en una construcción de humana, con una ética propia, a través de la capacidad a crear no solamente conectividad, – que es efímera- sino mas en profundidad, de crear conocimiento que pueda a su vez encarnarse en nuestras vidas, la Noosfera.
Tendremos durante 24 horas, haciendo realidad esta revolución ubiquitaria del norte a sur y del este al oeste del planeta invitados, quienes cada uno al medio día, desde sus lugares de vida, van a hacernos participes de sus visiones, de sus proyectos de sus innovaciones, de sus aportes para construir desde hoy la ciudad de mañana.
Partiendo del meridiano que atraviesa Marsella donde estará nuestro estudio, cada hora, para estar siempre al mediodía, daremos la palabra a la comunidad eco sistémica internacional de la innovación de la ciudad viva.
A través de todo el planeta tendremos la oportunidad de seguir en tiempo real, por la WebTV TerreTV, con ScienceFrontières, por las redes sociales, y luego en diferido, los aportes de diferentes pioneros de la construcción de la #LivingCity.
En América Latina, Colombia, Ecuador, Brasil, Argentina, Méjico; América del norte, USA, Canadá; en Europa, España, Francia, Reino Unido, Holanda; En Asia, Chine, Japón, India, Indonesia; en África, Marruecos, Kenia; En Australia, siempre al medio día, en directo, hablaremos de innovación y sus practicas de transformación social, urbana y tecnológicas.
Este evento practicando la ubicuidad nos permitirá de contribuir con la comunidad internacional a la dinámica de reflexión y de acción sobre la inteligencia urbana, socialmente innovadora y tecnológicamente avanzada al servicio de los ciudadanos, los territorios y la sociedad del conocimiento.
En las semanas que vienen estaré presentado desde estas columna nuestros invitados que nos han hecho el honor de aceptar nuestra invitación en cada uno de los rincones del planeta.
Carlos Moreno, Paris 13 octubre 2013