Le texte « La ville de demain, une ville vivante – Réflexions sur le phénomène urbain du XXIème siècle » donne lieu à une suite, en réponse à un certain nombre de questions posées par des lecteurs, mais aussi à l’occasion d’un entretien accordé par le Pr. Moreno dans le cadre d’une étude scientifique française actuellement en cours.
Je poursuis ma réflexion sur la vulnérabilité de la ville en l’approfondissant, alors que l’actualité nous invite justement à nous interroger sur ces grands enjeux qui se situent, d’après moi, au cœur de la transition urbaine, avec la question notamment du rôle de la ville dans la mutation vers une « société post-carbone ».
Ma prochaine présence à Kyoto le 26 mars dans le cadre du Congrès Smart City sera l’occasion de parler de ma vision du futur autour de cette problématique, le développement urbain et les nouveaux usages dans une ville « post-carbone ». Je participerai ensuite au Forum Mondial Urbain à Medellin. Ces rendez-vous avec la communauté internationale des Smart Cities nous permettent de poursuivre nos échanges, de nourrir nos réflexions, mais aussi de bâtir des propositions concrètes pour trouver des moyens de mieux vivre ensemble.
Du nord au sud et de l’est à l’ouest de la planète que je continue à arpenter, il est question de sentir et de comprendre des modes des vies différents, afin de mieux appréhender cette indispensable « contextualisation » dans toute approche de la ville, dont je parle souvent. Il est également question d’échanger sur des vécus et des expériences qui nous enrichissent les uns les autres afin d’approfondir notre travail sur les axes qui nous paraissent prioritaires – ceux pour lesquels les faits, têtus, nous montrent qu’il y a urgence d’agir.
La concentration urbaine en cours partout dans le monde, le basculement vers des villes globales, des villes-monde, se poursuit inéluctablement. En 2008 déjà, des villes comme Tokyo ou New-York auraient eu, si elles en avaient un, un PIB supérieur à celui de l’Espagne, du Canada ou des Pays Bas ; celui de Paris serait supérieur à celui de la Suède ou de la Belgique[1]. « L’urbanisation mondialisée est un phénomène massif et elle transforme toutes les sociétés, les technologies, les cultures, et, naturellement, les rapports à la consommation et à la production dans leur ensemble »[2]. Tous les cinq jours, la population urbaine mondiale s’accroît ainsi d’un million d’habitants. Faisons un focus sur l’axe est-sud : il représente plus de 95% de l’accroissement de la population urbaine prévu à l’horizon 2050. En France, les 4/5ème de la population représentent 1/5ème de l’espace occupé !
La pollution de l’air, signe d’une forte dégradation de nos conditions de vie
Régulièrement, je débute mes conférences par la présentation de ce slide, une animation qui montre comment depuis l’holocène, sur la période de 10 000 ans qui s’étend après la dernière glaciation, l’homme est passé, en une très courte période (80 ans) de 2 milliards à plus de 7 milliards d’habitants. Au début du XIXème siècle, 3% de la population humaine seulement habitait dans des villes… Et je fais ensuite remarquer que sur cette même échelle, l’activité humaine a produit un taux croissant de ppm (partie par million), qui pour la première fois, en 2013, a dépassé le seuil de 400 ppm[3] – mettant en danger l’humanité et remettant en cause son futur.
Nous ne pouvons pas évoquer les effets de la pollution et des gaz à effet de serre ainsi que leur impact sur la qualité de nos vies, si nous ne comprenons pas que les régions urbaines concentrent plus de 2/3 de la mobilité automobile et au moins 80% des résidences principales et bâtiments tertiaires – deux grands contributeurs aux émissions de CO2, qui sont également fortement responsables de la dégradation de la qualité de l’air.
Je disais dans mon dernier article La ville de demain, une ville vivante – Réflexions sur le phénomène urbain du XXIème siècle que l’intelligence de la ville renvoie aussi et surtout au fait de prendre conscience de sa fragilité, afin de mobiliser les intelligences citoyennes et de susciter des innovations issues des grandes révolutions technologiques et les actes de gouvernance nécessaires. Il est absolument indispensable de construire des feuilles de route qui se projettent au-delà d’une mandature, afin de transformer le cours des choses, et ce avant qu’il ne soit trop tard.
La vie citadine émet des signaux de plus en plus visibles de dégradation de nos conditions de vie, qu’il nous faut désormais prendre à bras-le-corps de façon systémique. La fragilité, la vulnérabilité, la sensibilité de la ville, dont nous nous faisons l’écho sur les diverses scènes du monde, se manifestent aujourd’hui sous nos yeux de façon criante et il est temps de sonner l’alarme. Senseable City, Sentient City, Ville sensible, Ville fragile, Ciudad sensible, Ciudad fragil… Plus que jamais le pouls de la ville qui bat, qui vit, est malmené par les errances de l’activité humaine, qui met en question notre propre capacité à maintenir des conditions de vie de qualité. Depuis longtemps, lors de mes multiples interventions publiques, j’insiste sur les risques systémiques que nous encourons, compte tenu de la complexité intrinsèque des territoires urbains sur lesquels les hommes s’agrègent massivement.
J’ai évoqué, parmi d’autres, le projet Aphekom[4], mené dans 12 pays européens par plus de 60 scientifiques de juillet 2008 à mars 2011, qui montre le lien étroit entre pollution de l’air et espérance de vie. L’évaluation de l’impact sanitaire dans 25 grandes villes européennes montre que l’espérance de vie pourrait augmenter jusqu’à 22 mois pour les personnes âgées de 30 ans et plus (en fonction de la ville et du niveau moyen de pollution), si les niveaux moyens annuels de particules fines PM2,5 étaient ramenés au seuil de 10 microgrammes par mètre-cube, valeur guide préconisée par l’OMS.
Les principales conclusions de ce projet « Improving Knowledge and Communication for Decision Making on Air Pollution and Health in Europe » :
1) diminuer davantage les niveaux de particules fines dans l’air des villes européennes entraînerait un bénéfice non négligeable en termes d’augmentation de l’espérance de vie et de réduction des coûts pour la santé : un gain de 22 mois d’espérance de vie et de 31,5 milliards (diminution des dépenses de santé, de l’absentéisme, et des coûts associés à la perte de bien-être, de qualité et d’espérance de vie).
2) habiter à proximité du trafic routier augmente sensiblement la morbidité attribuable à la pollution atmosphérique.
En 2013, l’étude de la qualité de l’air en Europe, publiée par l’Agence européenne pour l’environnement (AEE) a montré qu’environ 90 % des citadins de l’Union européenne (UE) sont exposés à l’un des polluants atmosphériques les plus nocifs et à des niveaux jugés dangereux pour la santé par l’Organisation mondiale de la santé (OMS).
L’OMS estime en outre que, chaque année, plus de 2 millions de personnes meurent du fait de l’inhalation de particules fines présentes dans l’air intérieur et extérieur. Les particules PM10, d’une taille égale ou inférieure à 10 micromètres, peuvent pénétrer dans les poumons, entrer dans la circulation sanguine et provoquer des cardiopathies, des cancers du poumon, des cas d’asthme et des infections des voies respiratoires inférieures[5].
Les principales causes de pollution atmosphérique sont les moyens de transport motorisés, les industries petites ou grandes, l’utilisation de biomasse et de charbon pour la cuisine et le chauffage, ainsi que les centrales électriques au charbon. L’utilisation de bois et de charbon pour le chauffage des logements contribue beaucoup à la pollution atmosphérique, notamment en milieu rural pendant les mois d’hiver.
Pollution parisienne : quelles leçons tirer ?
Habitant à Paris – quand je ne suis pas au loin quelque part dans le monde ! – je subis actuellement, comme vous tous, une alerte à la pollution particulièrement lourde qui affecte la vie de la population de l’ensemble métropolitain. J’ai salué comme un acte de gouvernance, face à une vraie situation de crise qui ne dit pas toujours son nom, les mesures qui ont immédiatement été prises par les autorités : gratuité des transports en commun, facilité d’usage des Vel’ib et AutoLib (vélos en libre service et véhicule électriques), encouragements au co-voiturage et utilisation des véhicules électriques, alternance des véhicules par leur plaque minéralogique (qui, pour la première fois depuis 1997, a été imposée aux conducteurs des véhicules à motorisation à essence). Cette pollution frappe actuellement 1/3 des régions de France et de nombreuses autres villes comme Lyon, Caen, Bordeaux… ont à leur tour été mobilisées. Le contexte des élections municipales offre un effet de levier à la discussion autour de ce sujet majeur.
Au-delà des mesures immédiates pour faire face à la crise, je répète l’importance de traiter celle-ci en profondeur et de manière systématique, suivant une démarche prenant en compte la vulnérabilité sociale-territoriale, telle que je l’ai décrite dans mon dernier article. Ces signaux, qui nous apparaissaient autrefois faiblement, ont aujourd’hui un impact majeur sur nos modes de vie. Quelque part, et en tous cas je l‘espère, cette situation a agi aussi comme un électrochoc, nous rappelant à l’impermanence des choses, nous rappelant que notre civilisation est vouée à disparaître si nous ne changeons pas la trajectoire entamée et que durabilité et résilience doivent aller de pair… nous rappelant surtout que cela n’arrive pas qu’aux autres.
Oui, les territoires urbains contribuent pour plus des deux tiers à la consommation mondiale d’énergie et pour plus de 70% aux émissions de gaz carbonique (avec 32% pour le transport, 30% pour le logement et 14% pour le tertiaire). De plus en plus étalées, devenues fortement péri-urbanisées et exerçant une influence économique majeure sur des zones allant jusqu’à un rayon de 100 km, les villes sont aussi de plus en plus dépendantes du prix et de la disponibilité du pétrole ou des énergies fossiles.
Petite, moyenne ou grande ville, j’ai parlé du besoin impératif d’amorcer une véritable « transition urbaine ». Une augmentation quasi irréversible de la température de la planète, de l’ordre de 2 à 4° se profile à l’horizon du XXIème siècle, avec les conséquences systémiques que cela implique : montée des eaux et mise en danger des villes côtières, modifications des circuits alimentaires, arrivée des vecteurs de transmission des maladies sur d’autres territoires, modifications des cycles climatiques, conditions météos plus rudes (non pas tellement en quantité mais en intensité,) mouvements de population… ne sont que quelques éléments d’une longue chaîne qui se déroule déjà en ce début de la deuxième décennie. Lors de cette alerte à la pollution française, on a également pu constater la vulnérabilité socio–territoriale dont j’ai parlé dans mon article précédent, qui se manifeste par des effets sociaux touchant en premier les citoyens en situation de précarité.
Plus que jamais au cœur de la transition urbaine, il s’agit non seulement de diviser d’ici 2050 les émissions de gaz à effet de serre par trois, voire quatre, mais avant tout de se doter de véritables réflexions et actions systémiques, à la fois sociales, économiques, écologiques et territoriales. Il faut que le développement durable se projette dans nos villes, bien au-delà de la transition énergétique – qui est un enjeu essentiel aujourd’hui mais pas le seul. Exigeons des zones vertes au cœur des villes, des espaces publics ouverts, l’aménagement des plans d’eau, la limitation de la circulation automobile, les alternatives au dernier kilomètre, d’autres sources d’approvisionnement logistique… Interrogeons-nous sur notre manière de nous déplacer, le pourquoi et comment nous traversons la ville d’est en ouest ou du nord à sud…
Devenons des citoyens capteurs, exigeants, mobilisés, des relayeurs actifs d’une information vitale qui, en temps réel, nous amène à la prise de conscience d’une situation qui doit impérativement changer. Une fois de plus, la ville plateforme…
Certes, le vent soufflera de nouveau et cet épisode de mesures restrictives sera bientôt considéré comme clos. Mais jusqu’au suivant, car cela risque de se reproduire… Mêmes causes structurelles, mêmes effets… Citons Pierre Criqui[6] : « le défi du climat et de la décarbonisation de l’énergie constitue à l’évidence une nouvelle frontière de l’innovation. Pour autant l’innovation technologique ne suffira pas. On sait que la structure des villes, la nature du bâti et l’organisation des systèmes de transport sont décisifs pour l’évolution des besoins en énergie pour le confort thermique et la mobilité. Dans ces domaines, une part importante des réductions d’émission découlera de la synergie entre changements dans les infrastructures et changements dans les comportements. C’est pourquoi il est tant question aujourd’hui du rôle des collectivités territoriales – villes, communautés d’agglomérations ou régions – dans la mise en œuvre des politiques climatiques ».
Et dans le reste du monde ?
Au-delà de la situation à Paris, prenons quelques exemples concernant les risques et actions systémiques ici ou là sur la planète :
* Impossible de ne pas citer la route Pékin- Zhangjiakou, avec cet épisode qui rappelle à outrance cette fragilité. Un bouchon de 10 jours, en août 2010, a rendu prisonniers 100 kms d’automobilistes contraints de rouler à 1 kms/jour en moyenne ! Une grande partie des voitures bloquées étaient des camions transportant du charbon en provenance de Mongolie. Pékin a, en effet, des besoins immenses en charbon et, depuis la fermeture d’un grand nombre de petites mines situées aux alentours de la capitale, la Mongolie est devenue un fournisseur de plus en plus important de la Chine. Une vraie économie parallèle s’est même créée pour répondre aux besoins des automobilistes en perdition. L’autoroute, prévue à l’origine pour permettre la circulation simultanée de 50 000 véhicules, est empruntée par quelques 500 000 automobiles. Un trafic en progression d’environ 40 % par an.
* Plus récemment, un épais smog a enveloppé Beijing, durant les congés de sept jours de la Fête nationale, suscitant des inquiétudes quant à l’aggravation de la pollution de l’air dans la capitale chinoise. Dans la ruée vers la possession et la consommation de ce que j’ai théorisé comme le « miroir flou » de modes de vie d’occident, on dénombre chaque année 250 000 voitures nouvelles rien qu’à Pékin.
* Du 20 au 23 octobre, le smog a contraint la ville de Harbin à suspendre la majeure partie de ses activités : les écoles primaires et les collèges ont été fermés, le trafic routier a été bloqué – la visibilité a été réduite à dix mètres ! –, le service des transports en commun était très perturbé et l’aéroport a cessé ses activités. L’indice de la qualité de l’air de la ville avait dépassé les 500, niveau maximal de l’échelle chinoise – sachant qu’un indice supérieur à 300 est considéré comme dangereux pour la santé. Les images satellites montrent l’épaisse couche de pollution qui couvre la ville, due à la circulation automobile, le chauffage domestique et l’activité industrielle de la région.
* Dans les grandes villes chinoises, le smog a atteint ces derniers jours atteint un niveau inégalé, qui a poussé le gouvernement à réagir face à un problème qui mobilise de plus en plus des citoyens. Mercredi 5 mars, le Premier ministre a déclaré devant l’Assemblée nationale chinoise la « guerre à la pollution », à travers un vaste plan de réduction d’émissions des industrie lourdes et de l’automobile.
Business is business et signe inquiétant des temps, le commerce des purificateurs d’air devient florissant. Pour voitures ou pour appartements, ils sont vendus entre 150 et 1500 euros. Les grandes compagnies mondiales se ruent sur un marché qui pèse 30% de plus chaque année, « Les fabricants de purificateurs d’air capitalisent sur le smog », titrait ainsi le South China Morning Post récemment.
Hélas, dans ce tour mondial, on recense 46 villes, dans des pays comme les Émirats Arabes Unis, l’Arabie saoudite, l’Égypte, l’Inde, le Mexique et le Nigeria, où les niveaux moyens de pollution dépassent ceux de Pékin. L’Inde a été classée dernière d’une étude portant sur 132 pays.
En In Inde, importante puissance démographique et économique mondiale, la pollution de l’air extérieur est ainsi devenue la cinquième cause de mortalité. Seuls le tabac, l’hypertension, la pollution intérieure (généralement provoquée par des fourneaux mal ventilés) et des régimes pauvres en fruits et légumes y tuent davantage. Je vous conseille de lire le rapport de février 2013 « Air pollution is now the fifth largest killer in India, says newly released findings of Global Burden of Disease report » concernant les impacts impressionnants de la qualité de l’air et de la pollution en Inde et en Asie. Edifiant…
Les effets systémiques se trouvent également dans les déplacements des effets de la pollution d’une zone géographique vers une autre. La pollution se déplace ainsi vers l’est le long de courants-jets d’Asie jusqu’à la côte ouest de l’Amérique du Nord. Les recherches indiquent que presque un tiers de la pollution atmosphérique de la région de la Baie de San Francisco vient d’Asie. L’OMS a publié une base de données sur 1000 villes dans 91 pays concernant la pollution de l’air. Elle est accessible ici avec une compilation sur une carte du monde ici
Plus près de nous en Angleterre, il y a à peine quelques jours, nous avons assisté à la même problématique d’épaisses couches de smog donnant lieu à des scènes dignes d’une dystopie environnementale qui se déroule sous nos yeux.
Acteurs et citoyens de la ville : mobilisez-vous !
Nous pourrions continuer le tour d’horizon de la pollution – de quoi est-elle le nom ?… Mais il s’agit pour moi avant tout d’accélérer la prise de conscience de la chaîne systémique et de revendiquer, dans le droit fil de ma pensée, le rôle majeur de la ville et de sa gouvernance et de la participation citoyenne, dans cette démarche de ville plateforme. Ceci afin d’appréhender et gérer la problématique de la qualité de l’air de manière très localisée, territorialisée à l’échelle d’une ville en introduisant des innovations sociales, technologiques, urbaines.
Le citoyen a besoin d’être intégré dans une logique de transparence vis-à-vis des informations en lien avec la pollution et il faudrait établir des bulletins locaux de la qualité de l’air (comme ceux de la météo). Le citoyen, qui à l’ère du numérique, du cloud, du big data est également devenu co-producteur d’informations, doit être associé dans une démarche de co-élaboration.
Nous sommes confrontés à la transition urbaine, où se joue bien plus qu’un problème de santé publique. À mon sens, nous sommes face à un enjeu profond de société, incarné et visible aujourd’hui, mais dont les racines, comme dans toutes les crises de cinétique lente, ont poussé loin depuis des longues années. Un vrai défi pour la ville vivante, qui par définition, comme tout organisme vivant, ne l’est que si elle possède sa respiration… une respiration propre, dans tous les sens du terme !
Voilà une nouvelle raison pour que la ville vivante hacke la technologie au services de l’intelligence urbaine et de l’innovation sociale !
Paris, 19 mars 2014
Ciudad y Vulnerabilidad (II): ¿hemos dicho polución urbana?
La publicación de mi texto « La ciudad de mañana, una ciudad viva – Reflexiones sobre el fenómeno urbano del siglo XXI » da lugar a una continuación que se prosigue hoy. Preguntas que han sido hechas por los lectores pero también una entrevista que concedí en el ámbito de un estudio científico en curso en Francia.
Estas tienen en común de ahondar mi reflexión alrededor de la vulnerabilidad de la ciudad, en un contexto internacional de actualidad y en particular alrededor de los grandes desafíos que considero se encuentran en el corazón, la transición urbana y con ella, la mutacion de la ciudad hacia una “Sociedad Post Carbono ».
Mi próxima presencia en Kyoto el 26 de marzo en el ámbito del Congreso Smart City será la ocasión de habla de mi visión del futuro alrededor de esta problemática, “El desarrollo urbano y los nuevos usos en una ciudad hacia una vida « post carbono »” y más tarde estaré en Medellin en el Foro Mundial Urbano. Se trata de continuar nuestro trabajo con la comunidad internacional de intercambio, alimentando nuestras reflexiones, y participando a edificar proposiciones sobre como mejor cómo vivir juntos en nuestras ciudades.
Del norte al sur y del este al oeste del planeta que continuamos a recorrer, es cuestión de sentir y comprender diferentes modos de las vidas, percepciones de diversa naturaleza de cómo vivimos, en contextos muy variados, esta “Contextualización” de quien a menudo hablo. De intercambiar también sobre vivencias y experiencias que nos enriquecen para y profundizar los ejes que nos parecen esenciales, prioritarios, cuando los hechos, tercos, nos muestran que hay urgencia.
Esta concentración urbana por todas partes en el planeta, la importancia de estas ciudades globales, ciudades-mundo, continúa mostrando su poder ineluctable de atracción. Ciudades como Tokio o New York ya en 2008, si tuvieran un PIB, ellos eran superiores a los de España, Canadá, o los Bajos Países y París superior a Suecia o Bélgica 2[1]
« La urbanización mundializada es un fenómeno masivo y transforma todas las sociedades, las tecnologías, las culturas y naturalmente las maneras de consumir y de producir en su conjunto »[2].
Cada cinco días, la población urbana mundial se aumenta de un millón de habitantes.
Si hacemos un zoom sobre el eje Este / Sur su desarrollo representan más del 95 % del crecimiento de la población urbana previsto para el horizonte 2050. ¡En Francia 4/5a de la población representan 1/5odel espacio ocupado!
A menudo empiezo mis conferencias con este slide, una animación, que muestra cómo desde el holoceno, sobre el período de 10000 años después de la última glaciación, el hombre en un período muy corto, 80 años, es pasado de 2 mil millones de habitantes a más de 7 mil millones hoy.
Al principio del siglo XIX solamente el 3 % de la población humana vivía en ciudades Y al mismo tiempo hago ver cómo sobre la misma escala, la actividad humana generó una tasa de ppm que en menos de 100 años, en 2013, por primera vez sobrepasada el umbral de 400 ppm[3], poniendo así la humanidad en un umbral de peligro, sobre su propio futuro.
¡No podemos evocar los efectos de la polución, gases a efecto de invernadero y sus impactos en la calidad de nuestras vidas si no nos damos cuenta que las regiones urbanas concentran más de 2/3 de la movilidad automóvil y por lo menos el 80 % de las residencias principales y edificios terciarios, los tres grandes factores de emisiones de CO2 y la degradación de lo que es tan vital, la calidad del aire !
Yo decía en mi último artículo La ciudad de mañana, una ciudad viva – Reflexiones sobre el fenómeno urbano del siglo XXI que la inteligencia de la ciudad es también y sobre todo darse cuenta de esta fragilidad para movilizar las inteligencias ciudadanas, las innovaciones nacidas de las grandes revoluciones tecnológicas y los actos de gobernanza para construir hojas de ruta con acciones que se proyectan más allá de un mandato electoral con el fin de transformar las cosas, antes de que no sea demasiado tarde.
La vida urbana, a menudo agitada y la actividad humana que va con ella, emiten signos cada vez más visibles, traduciéndose en la degradación de las condiciones de vida si no los tomamos a brazo el cuerpo de una manera sistémica. La fragilidad, la vulnerabilidad de la ciudad, su sensibilidad, cuyo eco nos hacemos sobre diversas escenas del mundo, se manifiestan bajo nuestros ojos con alarmas graves que deben hacernos reaccionar, reflexionar. Senseable City, Sentient City, Ville sensible, Ville fragile, Ciudad sensible, Ciudad frágil, más que nunca el pulso de la ciudad que late, es afectado por el desarrollo de la actividad humana, nuestra actividad, que pone en peligro nuestra propia capacidad a mantener condiciones de vida de calidad.
Por desgracia, la actualidad es rica al mismo tiempo en Europa pero también en muchas partes en el planeta con los habitantes de las grandes ciudades que estamos confrontados con hechos que nos tocan de manera visible. Tuve la oportunidad de evocar desde hace tiempo en las intervenciones múltiples y públicas los riesgos sistémicos a los que nos exponemos teniendo en cuenta la complejidad intrínseca que es la de un territorio como las ciudades donde los Hombres se agregan para vivir y en primer lugar en las ciudades.
Evoqué entre otros, el proyecto Aphekom[4], llevado en 12 países europeos por más de 60 científicos del julio de 2008 al marzo de 2011, muestra el vínculo estrecho entre contaminación del aire y esperanza de vida.
La evaluación del impacto sanitario en 25 grandes ciudades europeas muestra que la esperanza de vida podría aumentar hasta 22 meses para las personas mayores de 30 años y más (con arreglo a la ciudad y al nivel medio de polución), si los niveles medios anuales de partículas finas PM2,5 fueron devueltos a las puertas de 10 microgramos por metro – cubo, valor guía preconizada por OMS.
Les principales conclusions de este proyecto « Improving Knowledge and Communication for Decision Making on Air Pollution and Health in Europe » :
– reducir más los niveles de partículas finas en el aire de las ciudades europeas tendría un beneficio importante en el aumento de la esperanza de vida y de la reducción de los costes para la salud : una ganancia de 22 meses de esperanza de vida y de 31,5 mil millones de € (disminución de los gastos de salud, del absentismo, y costes asociados con la pérdida de bienestar, de calidad y de la esperanza de vida).
– vivir cerca del tráfico rodado aumenta sensiblemente el carácter mórbido atribuible a la polución atmosférica.
En 2013, el estudio de la calidad del aire en Europa, publicada por la Agencia europea para el medio ambiente (AEE) muestra que cerca del 90 % de los ciudadanos de la Unión Europea (UE) son expuestos a uno de los contaminantes atmosféricos más nocivos y a niveles considerados peligroso para la salud por la Organización mundial de la salud (OMS).
La OMS considera que, cada año, más de 2 millones de personas mueren a causa de la inhalación de partículas finas presentes en el aire interior y exterior. Las partículas PM10, de un tamaño igual o inferior a 10 micrómetros, pueden penetrar en los pulmones, entrar en la circulación sanguínea y provocar cardiopatías, cánceres del pulmón, casos de asma e infecciones de las vías respiratorias inferiores[5].
Las causas principales de polución atmosférica son los medios de transporte motorizados, las pequeñas o grandes industrias, la utilización de biomasa y de carbón para la cocina y el calentamiento, así como las centrales eléctricas en el carbón. La utilización de bosque y de carbón para el calentamiento de las viviendas contribuye mucho a la polución atmosférica, particularmente en medio rural durante los meses de invierno.
Estos estudios han sido confirmados recientemente por le Lancet (diciembre 2013) con el proyecto Escape. En una población de 367 000 personas viviendo en 22 ciudades de 13 países europeos, vivir a proximidad des vías de trafico intenso y hasta 100 metros de distancia significa un aumento de 7% de muertos de causa natural por el impacto de las partículas.
Viviendo en París, – cuando no estoy a lo lejos en alguna parte en el mundo – vivimos actualmente una alerta a la polución que es particularmente pesada y afecta la vida de la población del conjunto metropolitano.
Las medidas tomadas inmediatamente por las autoridades : gratuidad de los transportes públicos, facilidad de uso de los Vel’ ib y AutoLib (Bicicletas eléctricas en servicio libre y vehículo), estímulos en el co-vehiculamiento y utilización de los vehículos eléctricos, la alternación de los vehículos por su matrícula, que por primera vez desde el 1997 se impuso a los conductores de los vehículos motorización esencia, los saludé como un acto de gobernanza, frente a una situación de una crisis que no dice siempre su nombre. Esta polución golpea 1/3 de las regiones de Francia y otras numerosas ciudades Lyon, Caen, Burdeos, Grenoble han sido movilizadas a su turno.
El contexto que ayuda a elecciones municipales ofrece un efecto de palanca a la discusión alrededor de este tema mayor.
Más allá de las medidas inmediatas que hacen frente a la crisis, reitero la importancia de tratarlo en profundidad, de manera sistemática en un sentido de vulnerabilidad social – territorial, tal como descrito en mi último artículo. Estas señales que en otro tiempo eran débiles nos manifiestan ahora elementos mayores sobre nuestro modo de vida.
En cierto sentido, y en todo caso lo espero, esta situación tiene actúa también como un electrochoque, revelando la impermanencia, este estado que nos muestra que los que somos puede también ser efímero, si no cambiamos la trayectoria empezada; que durabilidad y resiliencia van juntos y sobre todo que esto pasa no solamente a otros en ciudades lejanas.
¡Sí, los territorios urbanos contribuyen para más de los dos tercios al consumo mundial de energía y para más del 70 % a las emisiones de gas carbónico con el 32 % el transporte, el 30 % la vivienda y el 14 % el terciario!
Cada vez más expandidas, en amplias superficies urbanizadas, las ciudades ejercen una influencia económica mayor sobre zonas que van hasta en un radio de 100 kms. Y al mismo tiempo las ciudades son aun cada vez más dependientes del precio, de su disponibilidad y en general de las energías fósiles.
Pequeña, media o grande ciudad, hablo – estimado lector desde hace tiempo – de la necesidad imperativa de situarse sobre una verdadera « transición urbana ». El horizonte del siglo XXI se perfila de manera casi irreversible con un aumento de la temperatura del planeta del orden de 2 ° a 4 ° con las consecuencias que esto implica. Ellas también son sistémicas : la subida de las aguas y la puesta en peligro de las ciudades costeras, las modificaciones de los circuitos alimentarios, la llegada de los vectores de transmisión de las enfermedades sobre otros territorios, las modificaciones de los ciclos climáticos y de las condiciones meteorologías más duras, no tanto en cantidad pero en intensidad, movimientos de población, son sólo unos elementos de una cadena larga que ya se constata en este principio de la segunda década.
En el momento de esta alerta a la polución en Paris, pudimos ver la vulnerabilidad socio – territorial de la que hablé en mi artículo precedente que se manifiesta con los efectos sociales que tocan en primero también a los ciudadanos en situación de estado más precario.
Más que nunca en el corazón de esta transición urbana se trata de reducir no sólo de aquí a 2050 las emisiones de gas a efecto de invernadero por tres incluso cuatro sino ante todo de dotarse de verdaderas reflexiones y las acciones sistémicas sociales – económicas – ecológicas – territoriales, para cuestionar nuestros modos de vida. Para que el desarrollo sostenible y en particular en las ciudades se proyecte y es bien indispensable más allá de la transición energética, un aspecto esencial por cierto pero no el único. Las zonas verdes en el corazón de las ciudades, espacios públicos abiertos, la disposición de los lagos y superficies acuáticas, la limitación de la circulación automóvil, las alternativas al último kilómetro, otras fuentes de aprovisionamiento logístico, pero también nuestra manera de desplazarnos, preguntarnos por qué debemos atravesar la ciudad de está en el oeste o del norte al sur … etc
Movilizar ciudadanos qui son colectivamente sensores, exigentes, creando espacios colaborativos de co producción de esa información vital que en tiempo real, incite a la conciencia de esta situación que de urgencia, obligatoriamente debe cambiar antes que sea demasiado tarde, una vez mas, insisto, crear, la ciudad plataforma …
Por cierto el viento soplará de nuevo y este episodio de medidas restrictivas será considerado como clausurado hasta el próximo que corre el peligro de reproducirse.., Si, debemos ir todavía más lejos pues las mismas causas estructurales, producen los mismos efectos …
Citemos a Pedro Criqui[6], « el desafío del clima y de la dé carbonización de la energía constituye sin duda alguna una nueva frontera de la innovación. Por eso la innovación tecnológica no bastará. Sabemos que la estructura de las ciudades, la naturaleza del edificado y la organización de los sistemas de transporte son decisivas para la evolución de las necesidades en energía para la comodidad térmica y la movilidad. En estos dominios, una parte importante de las reducciones de emisión se derivará de la sinergia entre cambios en las infraestructuras y cambios en los comportamientos. Es por eso que es tanto cuestión hoy papel de las colectividades territoriales – ciudades, comunidades de poblados o regiones – en la puesta en marcha de los políticos climáticos »
Más allá de la situación de París, tomemos unos ejemplos que conciernan a los riesgos y a las acciones sistémicas aquí o allí sobre el planeta se reflejan en las condiciones de vida :
– Imposible de no citar la autopiste de Pékin hacia Zhangjiakou con este episodio que muestra en casi una caricature excepto que es real, esta fragilidad. ¡El trancon de 10 días el 14 de agosto de 2010 qué atrapo totalmente durante este período 100 kms de automovilistas que rodaban a 1 km / día por término medio ! Trabajos sobre una autopista que lleva en Mongolia y filas interminables de los vehículos de carga pesados pues una gran parte de los coches bloqueados eran camiones que transportaban carbón procedente de Mongolia. Pekín tiene, en efecto, inmensas necesidades a carbón y, desde el cierre de un gran número de pequeñas minas situadas en los alrededores de la capital, Mongolia se hizo un abastecedor cada vez más importante de la China. Una verdadera economía paralela hasta fue creada para cubrir las necesidades de los automovilistas en perdición. La autopista, prevista al principio para permitir la circulación simultánea de 50 000 vehículos, es tomada por unos 500 000 automóviles. ¡Un tráfico en progresión de cerca del 40 % al año!
– Más recientemente un smog espeso envolvió a Pekín durante las vacaciones de siete días de la Fiesta nacional, suscitando inquietudes en cuanto a la agravación de contaminación del aire en la capital china. En los modos de vida tornados hacia la posesión y el consumo que he teorizado bajo el termino el « espejo borroso » queriendo acceder a los modos de vida de un occidente, que se declina, cada año hay 250 000 nuevos coches sólo a Pekín.
– Del 20 al 23 de octubre, el smog forzó la ciudad de Harbin a suspender la parte mayor de sus actividades: ¡las escuelas primarias y los colegios han sido cerrados, el tráfico en las calles ha estado bloqueado – la visibilidad ha sido reducida a diez metros! – el servicio de los transportes públicos fue muy perturbado y el aeropuerto detuvo sus actividades. El indicio de la calidad del aire de la ciudad había sobrepasado 500, nivel máximo del índice en China – sabiendo que un índice superior a 300 es considerado como peligroso para la salud. Las imágenes satélites muestran la capa espesa de polución que cubre la ciudad, debida a la circulación automóvil, el calentamiento doméstico y la actividad industrial de la región.
– En las grandes ciudades chinas, el smog alcanzó estos últimos días un nivel inigualado, que empujó el gobierno que reacciona frente a un problema que moviliza cada vez más a ciudadanos. El miércoles, 5 de marzo, el Primer ministro declaró delante de la Asamblea nacional china la « guerra a la polución », a través de un vasto plan de reducción de emisiones pesadas de la industria y del automóvil.
Business is Business y signo inquietante en estos tiempos, el comercio florece alrededor de los purificadores de aire. Para coches o para pisos, son vendidos entre 150 y 1500 euros. Las grandes compañías mundiales se arrojan en un mercado que pesa el 30 % más de cada año, « Los fabricantes de purificadores de aire capitalizan sobre el smog », titulaba al “South China Morning Post” recientemente.
Por desgracia en esta vuelta mundial, censamos 46 ciudades, en países como los Emiratos Árabes Unidos, Arabia Saudita, Egipto, la India, México y Nigeria, donde los niveles medios de polución sobrepasan a los de Pekín y la India ha sido clasificada última de un estudio que se refiere a 132 países.
En efecto, en la India, potencia mundial demográfica y económica, la contaminación del aire exterior es la quinta causa de mortalidad. Sólo el tabaco, la hipertensión, la polución interior (generalmente provocada por hornos mal ventilados) y pobres regímenes de frutos y verduras matan más allí. Le aconsejo leer el informe de febrero de 2013 « Air pollution is now the fifth largest killer in India, says newly released findings of Global Burden of Disease report » concerniendo los impactos impresionantes de la calidad del aire y de la polución en la India y en Asia.
Los efectos sistémicos también se encuentran en los desplazamientos de los efectos de la polución de una zona geográfica hacia otra. La polución se desplaza así hacia lo es a lo largo de corrientes-jet de Asia hasta la costa oeste de la América el Norte. Las investigaciones científicas indican que casi un tercio de la polución atmosférica de la región de la Bahía de San Francisco viene de Asia.
La Organización Mundial de la Salud publicó una base de datos sobre 1000 ciudades en 91 países que concernían a contaminación del aire. Ella es accesible aquí con una compilación sobre una carta del mundo aquí
Más cerca de nosotros en Inglaterra, hace apenas unos días asistimos a la misma problemática de capas espesas de smog que daban lugar a escenas dignas de una dystopia medioambiental, un airecalipsis, que se celebra bajo nuestros ojos.
Podemos continuar haciendo dándole la vuelta al mundo con constataciones que se viven cotidianamente. Pero se trata ante todo, de acelerar la conciencia de la cadena sistémica que existe. Se trata de reivindicar siempre en la línea de mi pensamiento, el papel clave que tiene la ciudad, su gobernanza y la participación ciudadana en esta actitud de ciudad plataforma para comprender, manejar y movilizarse colectivamente ante esta problemática de la calidad del aire de manera. De manera localizada, territorializada, a escala de cada una de las ciudades introduciendo innovaciones sociales, tecnológicas y urbanas.
Los ciudadanos necesitan ser integrados en una lógica de transparencia enfrente de estas informaciones. Actos simples come el establecimiento de boletines locales de la calidad del aire (como la de la meteorología) acoplados con el nuevo hecho de ser también co – productores de informaciones que en la era del digital, del Cloud, del Big data, deben darle paso a la co producción, a la co elaboración.
Estamos confrontados con esta transición urbana donde se trate de más que un problema de salud pública porque en mi sentido es un funcionamiento en profundidad de la sociedad que se encarna, se manifiesta y es visible hoy pero que sus raíces, como todas las crisis de cinética lenta, crecieron desde hace años largos. Un verdadero desafío para la ciudad viva, que por definición, como todo organismo vivo, lo es sólo si posee su respiración, propia, en todos los sentidos del término.
¡He aquí una razón además para que la ciudad viva hackée la tecnología para construir con ella nuevos servicios de inteligencia urbana y de la innovación social!
París, 18 de marzo de 2014
Merci pour ce remarquable article. La pollution est un problème majeur. La difficulté est alors de trouver, et d’adopter, une solution.
Le véhicule autonome apparaît comme une solution potentielle.
La technologie fonctionne déjà à basse vitesse, et est annoncée par différents constructeurs automobiles à plus haute vitesse pour la fin de la décennie.
Une flotte de taxis et navettes automatiques (sans conducteur, type Navia), électrique, peut remplacer avantageusement le parc automobile privé actuel et réduire énormement, à terme, les problèmes de bouchons, d’accidents, et notamment de pollution.
Cette technologie est même la seule qui soit susceptible de permettre rapidement de sortir de l’impasse du tout-automobile.
Que pensez-vous de cette perspective ?